« Vers le One Water Summit »


Lors du segment de haut niveau de la COP28 le 1er décembre, le Président de la République française Emmanuel Macron et le Président de la République du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev ont annoncé qu'un « One Water Summit » sera organisé par les deux pays en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024.

Ecouter l'annonce de la France ici

Ecouter l'annonce du Kazakhstan ici


La crise mondiale de l'eau s'accroit sous l'effet du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution, et s'aggrave en raison de l'absence d'une gouvernance appropriée de l'eau à tous les niveaux. La variabilité croissante du cycle hydrologique mondial entraîne une réduction de la disponibilité de l'eau, en qualité et en quantité, et affecte par conséquent le bien-être humain, ainsi que le développement, l'environnement et l'économie.

L'eau est un élément clé de l'action climatique, tant pour l'atténuation (production d'énergie, stockage du carbone) que pour l'adaptation (réduction des risques, résilience de l'eau, sécurité alimentaire). Pourtant, des politiques de l'eau cohérentes et intersectorielles font toujours défaut au niveau mondial.

La Conférence des Nations Unies sur l'eau de 2023, la première depuis une génération, a reconnu la crise mondiale de l'eau, et un nouvel agenda mondial sur l'eau a été lancé avec une prochaine Conférence des Nations Unies sur l'eau en 2026 et la préparation d'une stratégie à l'échelle du système des Nations Unies sur l'eau et l'assainissement.

La COP28 à Dubaï a été une première étape importante pour l'intégration de l'eau dans les discussions, les actions et les finances relatives au climat.

La France et le Kazakhstan ont organisé un side event qui a lancé la préparation du One Water Summit le 10 décembre durant la Journée Eau et Agriculture de la COP, en présence du ministre français de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires Christophe Béchu.

Communiqué de presse

Regarder l'événement sur le Pavillon eau:

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Cet événement a permis de lancer le comité de pilotage du One Water Summit, présidé par Barbara Pompili, Envoyée spéciale du Président de la République française pour le One Water Summit, et Zulfiya Suleimenova, Conseillère du Président - Représentante spéciale du Président de la République du Kazakhstan pour la coopération internationale en matière d'environnement.

Il a rassemblé les différents leaders de l'eau, issus des Etats, des organisations des Nations Unies, des institutions financières, de la société civile et du secteur privé, afin de mobiliser et de poursuivre les discussions internationales sur les solutions à apporter aux défis liés à l'eau et au financement de l'eau, dans le contexte du changement climatique.

À la suite de l'événement, le ministre Christophe Béchu a annoncé que la France rejoignait le Freshwater Challenge du WWF. Le FWC est une initiative étatique qui vise à soutenir, intégrer et accélérer la restauration des rivières et des zones humides dégradées d'ici 2030, ainsi qu'à conserver les écosystèmes d'eau douce intacts. Il s'agit d'un partenaire important pour le sommet.

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Découvrir les discussions tenues à la COP :

Le programme de la Présidence de la COP est disponible ici

Le programme de la CCNUCC est disponible ici

Le programme du Pavillon France est disponible ici

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Coalitions One Planet à la COP


Lors du Leaders' event de la COP28 sur la protection de la nature pour le climat, la vie et les moyens de subsistance, le président Emmanuel Macron a mis en avant les résultats du One Forest Summit et des country packages pour les forêts, du One Planet - Polar Summit, de l'accord BBNJ du One Ocean Summit dans la perspective de la Conférence Océan des Nations Unies, ainsi que la préparation du One Water Summit pour 2024.

Dans la continuité des engagements pris lors de la COP27 et à Libreville, la France a annoncé qu'elle mobilisera 500 M€ pour les forêts sur quatre années et a lancé trois nouveaux country packages avec :

  • La Papouasie-Nouvelle-Guinée (avec l'Union européenne) : lancé par le ministre de la sécurité intérieure de Papouasie-Nouvelle-Guinée Peter Tsiamalili, la Secrétaire d'État française au développement Chrysoula Zacharopoulou, et le vice-président de la Commission Maros Sefcovic, en présence de partenaires (GEF, Australie, Conservation International, UICN, FAO, Fondation Moore, WCS, WWF), il vise à étendre les aires protégées pour atteindre l'objectif 30x30, améliorer la gestion forestière et développer des chaînes de valeur, développer des financements durables et soutenir la recherche. 
  • Le Congo (avec l'Union européenne) : lancé par la ministre congolaise de l'économie forestière Rosalie Matondo, le ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu et le Commissaire européen à l'environnement Virginijus Sinkevicius, en collaboration avec des partenaires (Conservation International, WCS, WWF, UICN, African parks, IRD), il vise à soutenir la recherche, à étendre les aires protégées, à encourager le reboisement et à sensibiliser le public. 
  • La République démocratique du Congo (avec les États-Unis et l'Allemagne) : lancé par la conseillère du président Tshisekedi Stéphanie Mbombo, en présence de la France, de l'Allemagne et des États-Unis, il vise à protéger les tourbières, les forêts de grande valeur et les zones clés pour la biodiversité, à stimuler les investissements et à développer des crédits carbone à haute intégrité environnementale et sociale.

La France, Conservation International et Women for a Common Future se sont réunies autour de la thématique « Forêts, réserves vitales pour l’humanité : assurer leur protection et gestion inclusive, ainsi qu’un accès aux financements innovants » au Pavillon France le 9 décembre, pour appuyer le lancement de ces partenariats pays. Neuf mois après le One Forest Summit et 6 mois après le Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial, la COP28 a été un moment charnière pour les country packages et a permis de valoriser la "diplomatie des forêts".

La conservation et le financement des réserves vitales de carbone et de biodiversité a été discutée, également à l'occasion de l'annonce du projet "réserves vitales en Amazonie" et du rappel de l'engagement clé du gouvernement français, notamment dans le cadre du projet "Nos futures forêts – Amazonie verte". Il a convoqué des témoignages d’acteurs de terrain, présentant des pratiques exemplaires qui intègrent la justice de genre dans la gestion de ressources naturelles, la lutte contre la crise climatique et la conservation de la biodiversité.


L'alliance Powering Past Coal a été rejointe lors de la COP28 par de nouveaux États membres : les États-Unis, la République tchèque, Chypre, la République dominicaine, l'Islande, le Kosovo, la Norvège, les Émirats Arabes Unis, Malte et la Colombie.

L'Envoyé spécial du président des États-Unis, John Kerry, a déclaré le 2 décembre : "Lors de la COP28, j'ai rejoint le président Emmanuel Macron et d'autres dirigeants pour annoncer avec fierté que les États-Unis rejoignent l'Alliance Powering Past Coal. Nous travaillerons avec des partenaires du monde entier pour éliminer progressivement le charbon en l'état, une étape absolument essentielle pour maintenir le seuil de 1,5°C à portée de main."


Le Président Emmanuel Macron a rencontré Bloomberg à la COP le 2 décembre à propos du Net-Zero Data Public Utility, anciennement One Planet Data Hub. Cette initiative visant à susciter des engagements mondiaux massifs de transparence et de responsabilité de la part du secteur privé face aux objectifs de neutralité carbone a été accueillie par le One Planet Summit en amont de la COP26.

Il a été mis en avant à Dubaï par Emmanuel Macron pour avoir déjà permis de comparer les processus de décarbonation de 400 des plus grandes entreprises mondiales

Découvrir le communiqué de presse


La Convention mondiale des maires(GCoM), la plus grande alliance mondiale pour le leadership climatique des villes, dont les initiatives ont été lancées lors des sommets One Planet, s'est jointe au tout premier Local Climate Action Summit de la COP. Elle y a porté l'importance et l'ambition des villes dans la lutte contre le changement climatique, notamment sur la base du rapport de C40, GCoM et Cities Climate Finance Leadership Alliance, selon lequel les villes, qui jouent un rôle crucial dans l'action climatique, ne reçoivent qu'1 % du financement mondial nécessaire chaque année pour lutter contre le changement climatique. Le GCoM a publié à cette occasion son rapport "Integrity Matters for Cities, States, and Regions".


L’Accélérateur de la Grande muraille verte, lancé lors du One Planet Summit sur la biodiversité de 2021, a organisé un événement de haut niveau sur « La grande muraille verte de la SADC (Southern African Development Community), une ambition africaine pour résoudre les problèmes les plus pressants du monde » le 2 décembre. L'accélérateur de la Grande muraille verte (GGWA) est une structure agile, multi-acteurs, qui apporte une nouvelle ambition politique au financement et à la réalisation de la Grande muraille verte. Sa mission est d'harmoniser les efforts de l'ensemble des partenaires financeurs et de catalyser les actions communes pour protéger et restaurer les écosystèmes, améliorer la sécurité alimentaire des populations rurales, renforcer le stockage du carbone dans les sols et réduire la pression migratoire.

Lors d'une discussion sur "L'amélioration du lien entre le climat, la terre, la nature et la sécheresse, de la COP28 sur le climat à la COP16 sur les terres" le 9 décembre, la CNULD a notamment permis de prendre le GGWA comme exemple de bonnes pratiques en cours pour stimuler la résilience en tirant parti de financements innovants et en encourageant les solutions basées sur la nature. Le One Water Summit a également été identifié comme une future étape importante dans cette direction.


L’initiative PREZODE, qui vise à prévenir de nouvelles pandémies d’origine zoonotique tout en garantissant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés les plus pauvres, a été lancée au One Planet Summit biodiversité de 2021 et a continuée à être élargie jusqu’au récent One Forest Summit.

PREZODE a organisé une rencontre au Pavillon France le 3 décembre sur le thème « Mobiliser les communautés locales et des produits de santé intelligents pour rendre la planète plus saine ». Avec Unitaid, cet événement a évoqué les voies à suivre pour rendre la planète plus saine en mobilisant les communautés locales, les experts et les dirigeants politiques et en mettant en avant des systèmes de prévention des risques sanitaires et des produits de santé intelligents face au climat.

La ministre française déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé Agnés Firmin Le Bodo a rappelé que nous devons collectivement adapter nos systèmes de santé aux défis du changement climatique et que PREZODE est pionnière dans l'anticipation des risques émergents.

Le Cambodge, le Gabon, la France, le Sénégal et la Zambie, ainsi qu'Unitaid, ont signé à cette occasion la déclaration proposée par PREZODE appelant à construire collectivement un système de santé résilient "One Health" pour faire face aux impacts négatifs du changement climatique sur la santé humaine, animale et des écosystèmes.


Lors de sa déclaration d'ouverture pour la session du Network for Greening the Financial System (NGFS)à la Journée Finance de la COP28, Ravi Menon, directeur général de l'Autorité monétaire de Singapour et président du NGFS, a rappelé les réalisations du Réseau depuis sa création lors du One Planet Summit en décembre 2017. Il a annoncé la publication d'un rapport du NGFS visant à soutenir les efforts mondiaux pour augmenter les financements mixtes pour les investissements d'atténuation et d'adaptation au climat dans les marchés émergents et les économies développées. Ce rapport est le résultat des efforts cumulés de tous les participants à la NGFS Blended Finance Initiative et a véritablement bénéficié d'une collaboration multilatérale et publique-privée.


La coalition One Planet des fonds souverains, lancée au premier One Planet Summit en 2017, a organisé un événement le 4 décembre sur le Pavillon France sur le « Financement de la transition énergétique dans les pays du Sud ». Organisé avec le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et l'International Energy Agency (IEA), il a mis en lumière des mesures efficaces pour accroître les investissements privés dans les énergies propres et améliorer les synergies public-privé grâce à des politiques renforcées et à des financements publics. L'accent a également été mis sur la facilitation des investissements dans les projets d'énergie renouvelable dans les économies émergentes et en développement, afin d'assurer une transition juste et équitable vers des sources d'énergie propres.
 

La coalition FAST-Infra, avec HSBC, l'OCDE, la SFI, la Global Infrastructure Facility et la Climate Policy Initiative, lancée sous les auspices du One Planet Lab lors de la COP25 à Madrid, a discuté de « Financer des infrastructures durables adaptées aux changements climatiques : solutions de gouvernance et labellisation » au Pavillon France le 6 décembre. Le panel a permis aux intervenants d'échanger sur les solutions permettant de rediriger les flux de capitaux vers les infrastructures durables de qualité (notamment dans les pays émergents) telles que FAST-Infra et la méthodologie Coalition for Disaster Resilient Infrastructure (CDRI). L’objectif est d'améliorer la qualité et le financement des infrastructures.


La Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples, lancée lors du One Planet Summit sur la biodiversité de 2021, a porté la cible ambitieuse visant à protéger 30 % des terres et 30% des mers de la planète d'ici 2030 (cible 30x30) jusqu'à l’adoption du cadre mondial pour la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal lors de la COP15 de la Convention sur la diversité biologique (CDB).

Le 9 décembre, la HAC (High Ambition Coalition) a accueilli l'événement de haut niveau « De l'accord à l'action : Exploiter le 30x30 pour lutter contre le changement climatique » avec la Présidence de la COP et les Champions de haut niveau du climat.

Les gouvernements, les peuples autochtones et communautés locales, la société civile et les acteurs du secteur privé se sont réunies pour célébrer l'adoption du cadre de Kunming-Montréal et faire le point sur les progrès accomplis dans sa mise en œuvre à un an de la COP15 de la CDB. En examinant comment les gouvernements tiennent leur engagement de conserver, protéger et restaurer au moins 30 % des terres et des océans de la planète d'ici 2030, et en soulignant la contribution d'acteurs non étatiques de premier plan, cet événement a souligné l'importance de l'action sur la nature dans la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris.

Il a également cherché à débloquer des progrès sur l'objectif de mobiliser 200 milliards de US $ par an pour le financement de la biodiversité d'ici 2030 et au moins 20 milliards de US $ par an dans le financement international de la biodiversité d'ici 2025.

La HAC a également tenu à Dubaï sa réunion ministérielle avec l'ensemble des États engagés. Elle a aussi organisé des réunions sur les pavillons nationaux pour faire le point sur l'utilisation des outils HAC pour le 30x30, notamment en présence du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu.

Lors de la COP28, la coalition a été rejointe par son 118e membre : la Chine.


Le 9 décembre, le "nature-positif" pour l'action climatique a été discuté avec le Groupe de travail sur la divulgation financière liée à la nature (TNFD). Les défis mis en évidence par la coalition, notamment les risques et les opportunités auxquels nous confronte l'utilisation de plus en plus généralisée de la notion de "nature-positivité", peuvent être consultés ici.


L'initiative Kiwapour la résilience climatique des communautés du Pacifique a été mise en avant lors de la COP. Ses réussites sur le terrain ont été présentées lors d'une discussion au pavillon de l'UICN le 9 décembre sur le thème "Accélérer le financement des solutions basées sur la nature : débloquer des opportunités pour le développement durable". Elle a également été présentée à titre d'exemple le 10 décembre au pavillon de l'IDFC sur le thème "Transformer les systèmes financiers pour le climat et la nature : quel rôle pour les banques publiques de développement ?".


« Renforcer l’ambition sur les solutions océans-climat : le carbone bleu et ses prolongements » a été part aux discussions avec l'événement organisé le 9 décembre au Pavillon France par l'International Partnership on Blue Carbon. Ce partenariat auquel sont parties la France, l'UNESCO, l'AFD, représente la concrétisation de la Coalition internationale pour les écosystèmes marins et le carbone bleu lancée à l’initiative de la France, de la Colombie et du Costa Rica au One Ocean Summit de 2022.


La Coalition One Planet des entreprises pour la biodiversité (OP2B), initiée dans le cadre du One Planet Lab, est déterminée à conduire un changement systémique transformationnel et à catalyser l'action pour protéger et restaurer la biodiversité cultivée et naturelle au sein des chaînes de valeur, à engager les décideurs institutionnels et financiers, et à développer et promouvoir des recommandations politiques pour le cadre de la COP15 de la CDB

Le 10 décembre, sur le pavillon de la France, la coalition est intervenue sur la manière dont l'agriculture durable peut contribuer aux agenda climat, biodiversité et développement durable. Les pratiques agricoles régénératrices sont essentielles pour transformer le secteur agroalimentaire. Les systèmes alimentaires régénératifs répondent aux défis interconnectés du changement climatique, de la perte de biodiversité, des moyens de subsistance des agriculteurs et de la sécurité alimentaire. Il ne s'agit pas seulement d'une solution ; c'est l'un des meilleurs moyens de maintenir la population mondiale dans les limites de la planète. L'événement a mis en lumière l'agriculture durable en tant que solution intégrée présentant de multiples avantages pour la biodiversité, l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci, la restauration des terres, la sécurité alimentaire, la santé et la résilience.

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Suivi du One Planet - Polar Summit


Le Pavillon cryosphère de la COP, porté par notre partenaire l'International Climate Cryosphere Initiative (ICCI), a accueilli un événement de l’UNESCO le 5 décembre sur la « Feuille de route pour l'Année internationale de la préservation des glaciers et la Journée des glaciers 2025 et au-delà »

Le One Planet Summit y a participé pour y porter l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles et le livrable de la décennie des sciences polaires et glaciaires.

Cet événement a permis faire le suivi de l'événement « Changement de climat, changement de cryosphère : Vers l'Année internationale de la préservation des glaciers 2025 » organisé à l’UNESCO le 14 novembre à l’issue du sommet sur les glaciers et les pôles.


La réunion ministérielle de l’Ambition on Melting Ice a également eu lieu à la COP28 le 9 décembre.

L’Ambition on Melting Ice, que la France a rejointe lors du One Planet - Polar Summit, est soutenue dans l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles. La France encourage davantage de pays à s’y engager et a porté cette dynamique à la COP en participant à cette réunion ministérielle, représentée par le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu.

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Exploiter le potentiel des crédits biodiversité


Les délibérations du One Forest Summit, éclairées par le rapport du Fonds pour l'environnement mondial (GEF) sur les financements innovants pour la nature et les peuples, ont avancé qu'il était nécessaire de faciliter la création et la croissance de marchés de crédits biodiversité à haute intégrité.

Le Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial, qui s'est tenu à Paris du 22 au 23 juin 2023, a offert une occasion unique d'avancer dans la construction d'une nouvelle économie du capital naturel, dans laquelle les crédits biodiversité à haute intégrité jouent un rôle important.

Lors d’un événement One Planet pour le Sommet le 22 juin, le Royaume-Uni et la France ont lancé un processus ouvert et inclusif en co-présidant un Advisory Panel qui travaillera avec d'autres pays et partenaires clés, afin de faciliter le regroupement des processus et initiatives existants et de soutenir leur convergence.

Ce Panel a pour objectif d'établir une "feuille de route pour le développement de crédits biodiversité à haute intégrité".


A la COP28, deux réunions importantes ont eu lieu le 4 décembre :

  • Une discussion ouverte, présidée par le Trésor britannique, a été organisée au Pavillon du Royaume-Uni pour présenter le Panel à la communauté internationale.
  • Une réunion, présidée par Razan Al Mubarak, championne du climat de haut niveau pour la Présidence de la COP28 et membre du panel, a eu lieu au Pavillon du GEFsur le potentiel des biocrédits pour les pays en développement, en mettant l'accent sur les peuples autochtones et les communautés locales.