Le secteur du transport est la première source d’émissions de gaz à effet de serre. Son impact environnemental s’accroît au rythme de nos déplacements toujours plus nombreux. S’il est une bataille que nous devons impérativement engager et gagner, pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, c’est celle de la décarbonation du secteur du transport ! 

20
membres
2
communautés d’intérêt lancées avec les acteurs principaux pour travailler sur les sujets prioritaires

L' annonce

Huit pays dont le Portugal, les Pays-Bas, le Costa Rica et la France, des villes et des entreprises créent une alliance pour accélérer la transition vers un système de mobilité “zéro émission” d’ici à 2050 et accroitre les investissements dans les secteurs propres. Aujourd'hui, l'alliance compte 20 membres.

  • 6 pays : Costa Rica, Finlande, France, Luxembourg, Pays-bas, Portugal
  • 8 entreprises : Alstom, Brisa, CEiiA, DP DHL, EDP, ITAIPU Binacional, Michelin, PTV
  • 6 villes et régions : Rotterdam, Lisbonne, Porto, Gaia, Matosinhos et Californie

Ce qui a été accompli

Officiellement lancée en mai 2018, l’alliance pour la décarbonisation des transports a formalisé ses ambitions dans une lettre ouverte en faveur de la décarbonisation des transports adressée à l’Union européenne. Soutenue par le secrétaire général des Nations-Unies, elle a engagé de nombreuses négociations dans le cadre des principaux événements internationaux pour le climat.
 

Les prochaines étapes

L’ Alliance devrait accueillir de nouveaux membres et équilibrer sa représentativité géographique. Deux communautés d’intérêt travailleront plus spécifiquement sur la logistique urbaine verte et les stratégies de décarbonation. 15 événements régionaux et mondiaux ont été mis à l’agenda en 2018. A moyen terme, des expérimentations pourront être menées conjointement par des membres.
 

“Si nous n’agissons pas avec fermeté, les émissions de carbone par les transports pourraient doubler d’ici à 2050 et l’Accord de Paris échouera. L’Alliance pour la décarbonation des transports réunit des acteurs ambitieux. Ensemble, ils ont à cœur de démontrer que la décarbonisation globale des transports est une réalité et qu’il existe des solutions concrètes.”
José Mendes, Secrétaire d’Etat à l’Environnement du Portugal et Président du comité de pilotage de TDA
14
pays signataires depuis 2017
50 %
objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 dans le transport maritime

L' annonce

La déclaration Tony de Brum, ancien ministre des affaires étrangères des Îles Marshall est un appel à des efforts ambitieux pour réguler les émissions de gaz à effet de serre dans le transport maritime, dans le cadre de l’Organisation maritime internationale (OMI). Leur niveau représente aujourd’hui 3 % des émissions mondiales et pourrait croître de 250 % si des mesures fermes ne sont pas prises. 34 Etats soutiennent cette déclaration. 

Ce qui a été accompli

14 signataires ont rejoint l’initiative depuis le One Planet Summit 2017, portant leur nombre à 48, engagés à réduire les émissions de 50 % d’ici à 2050 par rapport à 2008. Le 26 mars 2018, la ministre des Transports française Elisabeth Borne a participé à un événement en amont des négociations de l’OMI, afin de convaincre de nouveaux signataires.
 

Les prochaines étapes

A partir d’octobre 2018, l’OMI va lancer de nouvelles négociations en vue d’adopter des mesures pour mettre en oeuvre la stratégie initiale.
 

Le transport maritime doit jouer son rôle dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'OMI en est le cadre et les États doivent se tenir prêts à s'engager, sans délai, dès 2018, dans des objectifs ambitieux soutenus par des mesures fortes. Ces mesures doivent permettent une concurrence loyale entre les pavillons et prendre en compte la situation des états les plus vulnérables.
Elisabeth Borne, Ministre en charge des Transports auprès du Ministre d'Etat, Ministre de la Transition écologique et solidaire, France