Sur la base des recommandations formulées par le rapport du GEF sur les financements innovants pour la nature et les peuples, une coalition multi-acteurs comprenant des États, des investisseurs, des certificateurs et des organisations non-gouvernementales, a lancé un plan de travail pour accélérer la structuration d'un marché de crédits carbone à très haute qualité environnementale et sociale.

Ce Plan de travail de Libreville, annoncé lors du One Forest Summit en mars 2023, vise à accélérer la structuration d'un marché de crédits carbone à très haute qualité environnementale et sociale, à l'échelle de projets ou de politiques et initiatives nationales.

Il encadre les discussions à venir sur quatre domaines phares :

  • La qualité et l’intégrité
  • L’utilisation des crédits et la compensation
  • L’extension du marché
  • La collaboration

Dans le cadre de la COP28 à Dubaï, la Banque Mondiale a annoncé, le 1er décembre 2023, un plan ambitieux pour assurer la croissance des marchés de crédits carbone à haute intégrité avec l'aide de 15 pays bénéficiant de la vente de crédits carbone générés par la préservation de leurs forêts. Dès la fin 2024, ces pays pourraient produire plus de 24 millions de crédits et jusqu'à 126 millions en 2028. Ces crédits pourraient rapporter près de 2,5 milliards de dollars, dont la grande majorité serait reversée aux pays et aux communautés impliqués dans le processus.

Le projet de la Banque Mondiale se distingue par la très haute qualité environnementale et sociale de ses crédits carbone en s'assurant qu'ils restent toujours au bénéfice de l'environnement ainsi que des populations, en particulier les peuples autochtones et les communautés locales.