Lors du premier One Planet Summit en 2017, la France s’est engagée à contribuer à hauteur de 1 M € par an au fonctionnement du GIEC, jusqu’à la publication de son 6e rapport en 2022.

Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) évalue l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts et les stratégies d’atténuation et d’adaptation à ces changements. Depuis sa création en 1988, il a établi , 6 rapports d’évaluation multivolume fournissant un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. Elle est aussi fondamentale pour alerter les décideurs et la société civile. La gouvernance du GIEC est assurée par ses Etats membres, via des points focaux nationaux. En France, cette fonction est exercée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), depuis 2001.

Le budget annuel du GIEC, dont les Etats membres peuvent contribuer de manière volontaire, s’élève à environ 6 M €. La France a donc depuis 2017 participé à hauteur d’1 M € par an, soit environ 15% du budget annuel. Ce financement est alimenté par trois ministères : le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Depuis 2016, la France finance aussi le fonctionnement de l’unité de support technique du groupe de travail 1.