Les gaz à effet de serre émis par les activités humaines et en particulier le dioxyde de carbone sont les principaux responsables du réchauffement climatique. L’Accord de Paris sur le climat a entériné l’objectif “zéro émission”. Les initiatives du One Planet Summit ont pour ambition d’apporter des réponses concrètes à cet engagement.
 

9
pays ont officiellement proposé des stratégies de long terme pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
Tous
les membres de la coalition doivent rendre publique leur stratégie “neutralité carbone d'ici 2020
3
pays signataires supplémentaires en 2018

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Menée par les Îles Marshall, la Nouvelle Zélande et la Suède , la coalition “Towards Carbon Neutrality”, mobilise aujourd’hui 16 pays qui s’engagent à publier dès 2018 et au plus tard en 2020, une trajectoire « neutralité carbone » à l’horizon 2050. Par ailleurs, 32 villes et de nombreuses entreprises ont également pris un engagement de neutralité carbone.

Ce qui a été accompli

La coalition a publié son plan d’action et développé son site internet. Les pays de la coalition sont en train d’élaborer leur stratégie pour une “neutralité carbone”. La Nouvelle-Zélande et la Finlande rendront leur stratégie publique dès 2019. La Suède vise même la neutralité carbone pour 2045. 

Les prochaines étapes

L'Espagne pourrait bientôt rejoindre la coalition, comme le Canada, le Danemark et le Royaume-Uni l'ont fait depuis décembre 2017. Les villes s’engagent elle aussi via le réseau mondial Cities Climate Leadership Group (C40). Un certain nombre d’acteurs privés se mobilisent par ailleurs pour la neutralité carbone via le réseau d’entreprises B-Team. 
 

"L’Union européenne doit relever son niveau d’ambition pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. La France en prend sa part en mettant en œuvre des politiques alternatives vers une transition écologique et solidaire. Dans cette perspective, la France a engagé la révision de sa stratégie nationale bas carbone afin d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050."

Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du Ministre d'État, Ministre de la Transition écologique et solidaire, France
10 pays
à l’origine de 77 % des émissions de CO2
10 %
des GES font l’objet d’un taux supérieur à 30 € / tonne de CO2

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Comment intégrer les engagements sur le climat et l’environnement dans les cadres budgétaires des États et dans leurs politiques publiques ? L’objectif de cette initiative, menée par l’OCDE (l’organisation de coopération et de développement économique) avec le soutien de la France et du Mexique, est de produire des solutions pragmatiques. Elle veut encourager les gouvernements à “verdir” leur politique fiscale et budgétaire. Le “collaboratif de Paris” offre une plateforme de coordination pour identifier les priorités en matière de recherche, mutualiser les données et les bonnes pratiques. 
 

Ce qui a été accompli

Un nombre croissant de gouvernements reconnaissent qu’il est urgent de mettre les politiques budgétaires en cohérence avec les préoccupations environnementales. Les experts travaillent à l’élaboration de définitions et de méthodologies pour aboutir à un modèle de “budget vert”. Un premier rapport a été publié sur les bonnes pratiques dans les pays de l’OCDE et chez leurs partenaires.

Les prochaines étapes

Un workshop doit réunir les experts seniors dans le domaine du budget vert le 24 octobre prochain. En décembre 2018, chaque pays de l’OCDE fera l’objet d’une évaluation pour évaluer les potentialités et les limites d’un budget vert. L’objectif est d’aligner les budgets nationaux et les politiques publiques des membres de l’OCDE avec les engagements de l’Accord de Paris. 
 

“Notre capacité à atteindre les engagements de l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable requièrent des actions courageuses, collectives et déterminantes pour que l’unique planète dont nous disposons devienne un lieu durable. Le Paris Collaborative on Green Budgeting va précisément dans cette direction en contribuant à un changement progressif dans la manière dont les gouvernements pensent et agissent dans la conception de leurs budgets, pour surmonter ce challenge essentiel de notre époque.”
Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE
+ de 30
partenaires à travers le monde
8
thématiques observées

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Dans la connaissance du climat, les données spatiales sont capitales. Avec à son actif 40 ans de missions fructueuses d’observation de la terre, le Centre national d’études spatiales (Cnes), l’agence spatiale française, est à l’initiative de cet observatoire. Son ambition : mutualiser ces données pour améliorer les connaissances sur l’état de notre planète avec trois objectifs majeurs :

  • établir des indicateurs et des outils d’aide à la décision dans une démarche pluridisciplinaire et co-construite par les pays ;
  • améliorer la communication auprès des parties prenantes : responsables politiques, grand public, chercheurs et académiques… ;
  • contribuer aux objectifs de développement durable et à l’agenda 2030.
     

Ce qui a été accompli

Le 28 juin 2018, au salon de l’espace de Toulouse, plusieurs cas d’étude ont été présentés sur la composition de l’air en Chine, les ressources en eau au Maroc ou l’impact des inondations à Niamey (Niger). L’agence chinoise de l’espace s’est associée au projet dans le cadre d’un accord avec le Cnes, le 25 juin 2018.

Découvrir le site internet de l'observatoire spatial pour le climat.
 

Les prochaines étapes

De nouveaux accords bilatéraux sont en négociation, notamment avec la NASA, l’agence spatiale américaine. En décembre 2018, pour le premier anniversaire de l’Observatoire, l’ensemble des contributeurs internationaux signeront une charte.